Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage!

Publié le par François DAMERVAL

 

 

Dans un grand show et une débauche d’argent considérable (en période de crise), Laurence Spicher-Bernier a présenté ses voeux à la commune. Elle a insisté fortement sur les sports en oubliant le club des Lions de Savigny-sur-Orge tant elle est en train de le noyer pour récupérer un terrain afin de construire une piscine. Alors que nous sommes en pleine période de changement avec l’intégration dans la CALPE, le bon sens aurait valu de s’assoir autour d’une table avec la CA (qui gére déjà les piscines de la communauté), le Conseil Régional (qui finance en partie les piscines par le biais d’un plan piscine), le Conseil Général et les acteurs de la vie éducative et sportive. Sans débat, sans consultation du public, la Maire décide d’une manière arbitraire la construction d’un équipement à un endroit précis qui n’est absolument pas fait pour cela car loin des lycées, sans stationnement adéquat pour l’ajout d’une nouvelle infrastructure et probablement avec un problème d’accès pour les secours. Outre les questions de financement, se pose la complexité des crénaux d’accès entre les scolaires, un club (à créer et à subventionner) et le grand public. Alors pour l’instant on reste sur l’étude de faisabilité, outil intéressant pour noyer le poisson en période pré-électorale.

 

Pour justifier de celà tous les moyens sont bons. La justification de l’abandon du terrain de baseball use du principe de précaution selon Gérard Montrelay. Cela me fait pouffer de rire! Petit rappel, le principe de précaution peut être invoqué comme suit: « En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement ». Dans ce cas, nous sommes clairement dans la situation où l’on peut invoquer le principe de prévention ou la prudence logique due à un gestionnaire du risque (et non le principe de précaution, mais qu’à cela ne tienne !). Avant la période pré-électorale, il n’y avait point de problème avec les terrains de base-ball et son équipe, qui a d’ailleurs un palmarès impressionnant et qui a fait la une de « Vivre à Savigny » A cette époque, il s’agissait d’articles élogieux. Maintenant les choses ont changé.

 

Dans son édition du 14 janvier 2013, le journal Le Parisien décrit les vœux de Laurence Spicher-Bernier, comme ayant « l’allure d’une entrée en campagne pour les municipales de 2014 ». Si les journalistes avaient lu le journal municipal, ils auraient eu l’occasion de pouvoir ajouter qu’un bilan de mandat était en cours de préparation sur fonds publics à moins de 15 mois de l’élection. Il est alors facile pour Laurence Spicher-Bernier de parler d’atonie de l’opposition tant elle jouit d’une débauche de moyens, comme par exemple la saisie judiciaire payée par la commune.

La gestion de l’élection des conseillers communautaires, ou l’absence de gestion, c’est selon, (convocation du Conseil municipal d’urgence hors délai un lundi matin à 8h30) est en train de faire bouger les lignes. Les masques tombent et c’est tant mieux !!!

Vive le changement! vivement mars 2014!

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